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Birthing Tales Les récits de naissance

TOPICS: Assisted delivery Naissance assistée

If the birth does not happen within a reasonable period from the onset of labour, and especially if the foetus appears to be obstructed, an assisted delivery by a surgeon becomes inevitable. It may be the midwife, the husband or relatives of the mother who summon him. Many surgeons - like physicians - complain that frequently they are not called until the last minute, when it is too late.

 

Is the surgeon viewed as the bringer of new hope, or as a dreaded figure whose arrival heralds a painful operation, perhaps even the death of the mother? Towards the end of 16th century and increasingly in the first half of the 17th century, we witness the appearance of the 'male midwife' or accoucheur, a surgeon who has expertise in difficult deliveries. Jacques Bury is one of the first of this group, a modest forerunner of the famous accoucheurs to follow, who include François Mauriceau.

 

In the later 17th century, noble or wealthy bourgeois French families turned more and more to an accoucheur. He might stand by in case he were needed - in an early example, when the fourth child of Marie de Medici was born, the midwife Louise Bourgeois presided, but the surgeon Honoré (known for his expertise in deliveries) was waiting in another room. Or an accoucheur might simply take the place of a midwife even in the case of a perfectly normal delivery. It is reported that Louis XIV arranged for an accoucheur rather than a midwife to deliver his mistress Louise de La Vallière in 1663.

What surgical procedures might be employed during an assisted delivery?

 

Ambroise Paré, published an account of podalic version, a procedure allowing the surgeon to turn a foetus whose position in the womb was problematic, so that an easier delivery might follow. In many other cases, the surgeon, like the midwife, relies on introducing his hand into the womb to grasp hold of the foetus and thus assist its delivery. But if these procedures fail, a surgeon would have to turn to his instruments. In the early 17th century, Honoré invented a speculum matricis allowing him to dilate the vagina if the passage was severely obstructed, and there always remained the last resort, the dreaded knife or hook. The operation could be dangerous for the mother and is usually reserved for cases where it is clear the foetus has already died in utero, since it results in a bloody process of dismembering the foetus before extracting it.

 

If, on the other hand, the foetus appears to be alive after the mother's death, the surgeon has to perform an autopsy which is effectively a caesarean section. Caesareans on living women remained exceptional. For all that Rousset argued for them, very few surgeons or physicians shared his views.

 

The invention of forceps in the second half of the 17th century would bring a new lifeline in cases where the surgeon is confronted by the stark choice between the survival of the mother and that of the undelivered baby.

Lorsqu'un accouchement ne s'accomplit pas dans un délai normal, et surtout si l'on juge que le foetus ne pourra sortir spontanément, force est de procéder à une naissance assistée en faisant appel au chirurgien. Celui-ci est sommé soit par la sage-femme qui préside l'accouchement, soit par le mari ou les parents de la parturiente. Encore les chirugiens, comme les médecins, se plaignent-ils que souvent les parents ne les appellent que trop tard.

 

Le chirurgien est-il reçu comme l'ultime secours, celui qui permettra une issue heureuse, ou bien comme un personnage redoutable dont l'arrivée annonce une intervention douloureuse, voire la possibilité de la mort maternelle? Vers la fin du XVIe siècle, et surtout dans la première moitié du XVIIe siècle, nous assistons à l'émergence de l'accoucheur, un chirurgien spécialisé dans les accouchements difficiles. Jacques Bury en est un des premiers exemples, qui annonce les grands accoucheurs à venir, tels François Mauriceau.

 

De plus en plus souvent, les familles nobles ou aisées demanderont à un "accoucheur" soit de se tenir prêt au cas où l'on aurait besoin de lui- c'est le cas pour la naissance du quatrième enfant de Marie de Médicis, qui s'accomplit sous la surveillance de la sage-femme Louise Bourgeois, mais le chirurgien, Honoré, attend dans une autre salle - soit éventuellement de présider à l'accouchement à la place d'une sage-femme même si tout se déroule sans le moindre problème. Louis XIV aurait pris une telle disposition pour l'accouchement de sa maîtresse Louise de La Vallière en 1663.

 

Quels sont les procédés auxquels un chirurgien peut avoir recours lors d'une naissance assistée?

 

Grâce à Ambroise Paré, la redécouverte de la version podalique permet au chirurgien de retourner un foetus qui occupe une position fâcheuse afin de mieux l'extraire ensuite.

 

Dans bien d'autres cas, celui-là - comme la sage-femme - essaie d'introduire la main dans la matrice pour saisir le foetus et l'aider à s'expulser. Pour permettre la dilation d'un passage bouché, au début du XVIIe siècle Honoré met au point un speculum matricis, mais si de telles manoeuvres s'avèrent inutiles, le chirurgien doit avoir recours aux instruments, notamment au couteau ou au crochet. C'est un procédé qui ne va pas sans danger pour la mère, et qui n'est employé le plus souvent que lorsque le fotus est mort dans la matrice, car il en résulte un dépièçage sanglant.

Si, en revanche, le foetus donne signe de vie après la mort de la parturiente, le chirurgien est confronté par la nécessité d'une dissection ou opération césarienne. L'opération césarienne sur une femme vivante reste exceptionnelle. Rousset a beau en vanter les mérites; très peu de ses confrères en sont persuadés. L'invention du forceps dans la seconde moitié du XVIIe siècle apportera un secours inespéré dans les cas où le chirurgien est obligé de choisir entre la survie de la mère et celle de l'enfant.