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Birthing Tales Les récits de naissance

TOPICS: Autopsy Dissection

When a woman dies during labour before the child is born, it is considered imperative to try to deliver it, if there is a chance it may still be alive, if only to allow it to be baptised. Catholic theologians stress the importance of saving the soul of the unborn child so that it is not condemned to Purgatory, an idea which is echoed by various authors of medical treatises in the late XVIth and early XVIIth centuries.

 

Caesarean sections on living women are highly controversial, but the procedure is regularly accepted after the mother's death, as we can see from illustrations even at the very start of the XVIth century and right through to the XVIIth century.

 

After the death of a woman where no pregnancy is suspected, an autopsy may yield a surprising outcome, as Simon de Provanchières relates with his tale of a calcified foetus which was delivered during an autopsy some twenty-eight years after the original aborted labour. While autopsies (often using the bodies of executed criminals) are performed within Faculties of Medicine to demonstrate anatomy to physicians, cadavers of preganant women are rarely used, since the law requires convicted pregnant women to give birth before execution. However, Riolan records a case in which a pregnancy has not been detected, and so his autopsy reveals a foetus of five months.

Lorsqu'une femme meurt en couches avant que le fœtus ne soit venu au monde, on juge impératif d'essayer de délivrer celui-ci, s'il est toujours vivant, ne serait-ce que pour le baptiser. En fait, les théologiens catholiques insistent sur l'importance de sauver l'âme du nouveau-né, idée qui est reprise par bien des auteurs de traités médicaux de la fin du XVIe et début du XVIIe siècles.

 

Alors que l'opération césarienne sur une femme vivante est hautement controversée, elle se pratique régulièrement après le décès maternel, comme l'indiquent des gravures depuis le tout début du XVIe siècle jusqu'au siècle suivant.

 

Dans certains cas, une autopsie se fait également après la mort d'une femme dont on ne soupçonne aucune grossesse. D'une part, dans le cas que raconte Simon de Provanchières, la dissection met au jour un foetus pétrifié qui est resté 28 ans dans la matrice. D'autre part, bien que, dans les cours d'anatomie, on fasse des dissections (employant pour la plupart les cadavres de ceux qui venaient de subir une exécution publique), il est rare qu'on dispose du cadavre d'une femme enceinte, car la loi exige que la femme enceinte accouche avant d'être pendue. Cependant, lors d'une de ses dissections, Riolan a découvert un foetus de cinq mois dont la justice a ignoré l'existence.