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Birthing Tales Les récits de naissance

TOPICS: Accoucheurs or male midwives Accoucheurs

At the start of the Renaissance, the great majority of births in France were overseen by midwives, who called on surgeons or physicians only if complications arose. However, towards the end of the 16th or the early 17th century, we have evidence of a number of surgeons gaining a reputation for their expertise in difficult deliveries. Sometimes they were called out for an assisted delivery, at other times just to advise, and in some richer or noble families they may even have attended a normal birth, as in one of the episodes reported by Guillemeau.

 

The importance of such ‘accoucheurs’ – always men since they were surgeons by training – has been documented for the second half of the 17th century in France, particularly in the case of larger towns and among elite social groups. But we need to recognise their predecessors in surgeons such as Jacques Bury, Jacques Guillemeau and, in particular, the famous Monsieur Honoré, a barber-surgeon in Paris whose name recurs in several of the birthing tales featured here. According to Jean Girault (who annotated and added to the Works of Daleschamps), Honoré developed a speculum matricis which could be used to open up a severely restricted vaginal passage. Guillemeau also reports two occasions (1, 2) on which Honoré was summoned to deliver women in a critical state.

 

The rise of ‘accoucheurs’ caused some concern among midwives in Paris, including Louise Bourgeois who refused to allow Honoré to attend the delivery of the Queen. Henri IV apparently wished to call him during the Queen’s fourth confinement (a breech delivery), but Bourgeois records that she had no need of him! By the 1660s, however, when François Mauriceau starts his career with a year’s training at the Hôtel-Dieu, the ‘accoucheurs’ have gained ground…

A l’orée de la Renaissance, la très grande majorité des accouchements sont présidés par une sage-femme, qui ne fait appel au chirurgien ou au médecin que s’il survient des problèmes. Cependant, vers la fin du XVIe ou début du XVIIe siècle nous retrouvons un certain nombre de chirurgiens réputés comme spécialistes dans les accouchements difficiles. On leur fait appel pour des interventions chirurgicales, parfois pour un simple conseil, et dans quelques familles aisées ou nobles, ils assistent même lors d’un accouchement normal, comme c’est le cas dans un des récits de Guillemeau.

 

Si l’on a longtemps reconnu l’importance des accoucheurs masculins en France (au moins dans les milieux plus aisés, près des grandes villes) à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, il faudrait néanmoins s’interroger sur leurs précurseurs, tels Jacques Bury, Jacques Guillemeau et – surtout - ce fameux Monsieur Honoré, barbier-chirurgien à Paris, dont le nom revient à plusieurs reprises dans les récits de naissance que nous avons dépouillés. Selon Jean Girault qui a annoté et augmenté les Oeuvres de Daleschamps, Honoré a développé un speculum matricis permettant de délivrer des femmes dont le passage vaginal était bouché. Chez Guillemeau, c’est Honoré également qui accouche deux femmes (1, 2) dont l’état est critique.

 

Certes, cette évolution ne manque pas d’inquiéter des sages-femmes qui travaillent dans la capitale, dont Louise Bourgeois, qui refuse la présence d’Honoré lors des accouchements de la reine. Henri IV aurait voulu lui faire appel pendant la quatrième maternité de Marie de Médicis (l’enfant se présentant par le siège), mais Louise Bourgeois se vante de ne pas en avoir eu besoin ! Dès les années 1660, cependant, avec l’avènement de François Mauriceau, les accoucheurs commenceront à s’imposer …